4 questions à Mario CARRERA (Pérou)

19 juillet 2021 0 Par Amiinah RAWA

Mario Carrera, péruvien, travaille pour la Confédération Panaméricaine de Badminton (BPAC) dans l’équipe de développement.

1. Pouvez-vous rapidement vous présenter, quel a été votre parcours en badminton ?

Je m’appelle Mario Carrera, je suis né au Pérou. J’ai été initié au badminton par mon père qui a joué pour l’équipe nationale du Pérou. Dans un premier temps, ma passion pour le badminton a commencé comme un sport familial du dimanche, quand j’avais 8-9 ans. Plus tard dans ma jeunesse, j’ai eu l’occasion de m’entraîner et de jouer avec l’équipe nationale du Pérou. J’ai obtenu mon diplôme en sciences forestières et après avoir terminé l’université, j’ai voyagé à l’étranger pour des études supérieures en Belgique où j’ai eu la chance de continuer à jouer dans un club de leur ligue.

2. Dans quel projet êtes-vous actuellement impliqué ?

A la BPAC, je fais partie de l’équipe de développement et je participe principalement à des cours et à des ateliers liés à la formation des entraîneurs et à des camps d’entraînement pour nos athlètes. C’est une si bonne occasion de continuer à développer mes connaissances en ayant cette communication de première main avec les entraîneurs et les athlètes, sur la façon de continuer à améliorer le soutien et la collaboration de nos associations membres et d’élucider de nouvelles idées et de nouveaux projets pour le développement de notre sport.

3. Selon vous, que représente le badminton sur le continent panaméricain ?

À mon avis, en parlant du continent panaméricain, c’est un sport qui peut avoir un impact énorme, en raison de tout ses avantages pour la santé, facile à jouer partout et par tout le monde, c’est un sport qui fait son chemin à travers les sports traditionnels, malgré cela, il est important de mentionner les activités de chacune de nos associations qui sont de plus en plus nombreuses, améliorer les performances et atteindre leurs objectifs, mais pour être durable et pour que nous puissions devenir une superpuissance dans le badminton, il y a encore beaucoup de travail à faire structurellement.

4. Quel est votre point de vue sur le développement de la francophonie à travers le badminton dans la zone panaméricaine ?

J’ai eu l’occasion de participer aux activités menées dans la Francophonie depuis 4 ans et de voir comment les enfants développent leurs compétences et voir l’intérêt des entraîneurs à faire du badminton dans leurs écoles. Il est important pour cette future génération d’athlètes de mettre en place un système qui identifie et nourrit les talents.  Nous espérons voir des athlètes participer bientôt aux tournois de la région panaméricaine.